ZOOM SUR LES PROPRIÉTÉS THÉRAPEUTIQUES DU MIEL
Fruit d’une alchimie entre la nature, l’homme et les abeilles, le miel est un produit sain et plein d’atouts.
Composé de sucres simples (essentiellement glucose et fructose) facilement métabolisés par notre organisme, d’oligosaccharides, d’eau, mais également de minéraux, d’acides aminés, d’enzymes, de vitamines et de flavonoïdes, il est aujourd’hui considéré comme « alicament », c’est-à-dire un aliment ayant des vertus thérapeutiques, dont plusieurs bien documentées et reconnues par la pharmacopée mondiale.
Action dynamisante, fortifiante et énergétique
Sur le plan nutritionnel, c’est la source d’énergie la plus puissante et la plus rapide qu’on connaisse. Pour les enfants ayant un grand besoin en aliments énergétiques, le miel apporte cette énergie disponible rapidement. Contenant de nombreux vitamines, enzymes et sels minéraux, il stimule la croissance, facilite la digestion et l’absorption des nutriments, et favorise la fixation du calcium et du magnésium.
En outre, le miel agit favorablement sur la composition sanguine. En effet, le fer, le cuivre et le cobalt présents dans certains miels (surtout de couleur foncée comme ceux de sarrasin, châtaignier, thym, romarin ou bruyère callune) stimulent la production d’hémoglobine, qui permet le transport de l’oxygène des poumons vers les tissus.
La consommation régulière de miel peut également venir en aide aux personnes âgées et aux convalescents pour pallier aux problèmes de fatigue, d’amaigrissement et de carence nutritionnelle dus, notamment, à la perte d’appétit.
Le miel est aussi l’aliment par excellence des personnes soumises à des efforts intellectuels ou physiques. En augmentant la consommation d’oxygène au niveau cellulaire, il accroît la nutrition et la vitalité des tissus et des organes, en facilitant autant la récupération, que l’effort de courte ou de longue durée. L’association de glucose et de fructose qu’il contient, prolonge son action énergétique dans le temps.
Effectivement, le glucose est un excellent carburant pour les muscles et le cerveau disponible immédiatement, alors que le fructose est un sucre à assimilation plus lente. Il est d’abord transformé par la voie digestive en glucose pour être disponible ensuite en fonction de l’effort à fournir. Pour le maintien de la performance sportive, le miel d’acacia est particulièrement intéressant en raison de sa teneur en fructose élevée et de sa forme liquide, qui permet une digestion efficace durant la pratique.
Propriétés prébiotiques et digestives
Grâce à ses sucres complexes ou oligosaccharides, le miel possède une activité prébiotique, stimulant l’accroissement des populations bénéfiques de microorganismes intestinaux dit « probiotiques » : lactobacilles et bifidobactéries. Les sucres complexes du miel sont donc des prébiotiques qui forment une source sélective de nourriture, fournissant ainsi de l’énergie au probiotiques indispensables à l’équilibre de notre flore intestinale.
Les miels de miellat contenant plus d’oligosaccharides que les miels de nectar, ils se caractériseraient par une plus forte activité prébiotique (par exemple, miel de sapin, de forêts ou de châtaignier quand il contient du nectar et du miellat).
Le miel d’acacia et celui de bourdaine, quant à eux, sont conseillés en cas de paresse intestinal chez l’enfant à partir d’un an, et pour lutter contre la constipation passagère.
Le miel stimule aussi le développement des lactobacilles dans le lait et les produits laitiers. L’associer aux produits laitiers est donc très bénéfique car, en plus de favoriser la croissance des lactobacilles dans le tube digestif et dans les produits laitiers, il rend, grâce à ses acides organiques, les protéines et les graisses contenus dans ces produits plus digestes pour notre organisme.
Consommer du miel est également très bénéfique en cas d’infections du tube digestif. Il favorise la cicatrisation et génère une réduction significative de l’acide gastrique en cas d’ulcères gastro-duodénaux.
Grâce à ses mono- et disaccharides, il exerce un effet protecteur gastrique et sa teneur en fructose et glucose contribue à inhiber la croissance d’Helicobacter pylori, agent pathogène jouant un rôle majeur dans les ulcères gastriques et duodénaux.
Les miels de miellat contenant plus d’oligosaccharides que les miels de nectar, ils se caractériseraient par une plus forte activité prébiotique (par exemple, miel de sapin, de forêts ou de châtaignier quand il contient du nectar et du miellat).
Le miel d’acacia et celui de bourdaine, quant à eux, sont conseillés en cas de paresse intestinal chez l’enfant à partir d’un an, et pour lutter contre la constipation passagère.
Le miel stimule aussi le développement des lactobacilles dans le lait et les produits laitiers. L’associer aux produits laitiers est donc très bénéfique car, en plus de favoriser la croissance des lactobacilles dans le tube digestif et dans les produits laitiers, il rend, grâce à ses acides organiques, les protéines et les graisses contenus dans ces produits plus digestes pour notre organisme.
Consommer du miel est également très bénéfique en cas d’infections du tube digestif. Il favorise la cicatrisation et génère une réduction significative de l’acide gastrique en cas d’ulcères gastro-duodénaux.
Grâce à ses mono- et disaccharides, il exerce un effet protecteur gastrique et sa teneur en fructose et glucose contribue à inhiber la croissance d’Helicobacter pylori, agent pathogène jouant un rôle majeur dans les ulcères gastriques et duodénaux.
Effets immunologiques stimulants et anti-infectieux
En raison de la présence de nombreux constituants biologiques, d’enzymes et d’oligoéléments, le miel a des effets immunologiques stimulants et anti-infectieux. De nombreux travaux scientifiques ayant validé l’action bénéfique du miel sur le système immunitaire, son usage est recommandé dans les pathologies infectieuses et états asthéniques, en particulier chez les personnes âgées, dont il limite la baisse immunitaire et les complications infectieuses souvent associées.
Les propriétés antimicrobiennes du miel ont pour l’origine plusieurs facteurs et, en particulier, son osmolarité (il agit en provoquant une forte déshydratation des germes qui n’ont alors plus suffisamment d’eau pour survivre), son pH acide, la présence de flavonoïdes (issus des huiles essentielles des nectars de fleurs), ainsi que de la défensine-1.
Cette protéine fait partie des peptides antimicrobiens et elle est fabriquée par les glandes hypopharyngiennes et mandibulaires des abeilles.
Le miel possède également une substance antiseptique appelée « inhibine ». Il s’agit du peroxyde d’hydrogène (H2O2), qui résulte de l’oxydation de l’eau et du glucose provoquée par la glucose-oxydase, une enzyme sécrétée par les abeilles.
Grâce à ses propriétés anti-infectieuses et cicatrisantes, le miel est un excellent complément thérapeutique en médecine humaine et animale. Initié par les travaux de Pr. Bernard Descottes, il est utilisé depuis plus 30 ans au CHU de Limoges, notamment, pour le traitement des plaies et des brûlures.
Parmi les miels au pouvoir antibactérien le plus élevé, on trouve des miels monofloraux à robe sombre, comme le sarrasin, le châtaignier, le manuka ou encore le miel-propolis dans lequel les vertus immunostimulantes et antimicrobiennes du miel sont décuplées grâce à la présence de la propolis, un autre trésor de la ruche.
Propriétés cardiotoniques et cardioprotectrices
Parmi d’autres vertus du miel, on peut citer sa capacité à soutenir le travail du cœur. Grâce au neurotransmetteur l’acétylcholine, à la vitamine B5 et aux flavonoïdes, il influence positivement la résistance des vaisseaux sanguins et régularise le rythme cardiaque, ce qui favorise la diminution de la tension artérielle et une meilleure irrigation des artères coronaires.
En raison des nombreux flavonoïdes et acides aminés qui rentrent dans leur composition, les miels d’aubépine, de trèfle et de lierre sont particulièrement réputés pour leurs vertus antispasmodiques, régulatrices de la fonction cardiaque et de la tension artérielle.
Facultés antitoxiques et antioxydantes
Le miel doit ces facultés antitoxiques et antioxydantes à ses enzymes, polyphénols, acides organiques et aminés, ainsi qu’aux minéraux comme le cuivre, le fer, le magnésium, le manganèse et le zinc.
À quantité égale, il possède un pouvoir antioxydant équivalent à celui de la majorité des fruits et légumes.
Avec ses capacités hépatoprotectrices, hypoglycémiques et antioxydantes, le miel est susceptible d’améliorer le stress oxydatif dans le système digestif, le pancréas, les reins, les organes reproducteurs et le plasma (sérum).
La nature et la quantité de flavonoïdes qu’il contient variant suivant son origine botanique, il est important de consommer des miels différents pour profiter de leurs bienfaits respectifs.
Parmi les miels à caractère antioxydant élevé on peut citer ceux de sarrasin (l’un des miels au potentiel antioxydant le plus élevé), châtaignier, manuka, thym, sapin, pissenlit, bruyère blanche, bruyère érica, bruyère callune.
Propriétés cardiotoniques et cardioprotectrices
Parmi d’autres vertus du miel, on peut citer sa capacité à soutenir le travail du cœur. Grâce au neurotransmetteur l’acétylcholine, à la vitamine B5 et aux flavonoïdes, il influence positivement la résistance des vaisseaux sanguins et régularise le rythme cardiaque, ce qui favorise la diminution de la tension artérielle et une meilleure irrigation des artères coronaires.
En raison des nombreux flavonoïdes et acides aminés qui rentrent dans leur composition, les miels d’aubépine, de trèfle et de lierre sont particulièrement réputés pour leurs vertus antispasmodiques, régulatrices de la fonction cardiaque et de la tension artérielle.
Facultés antitoxiques et antioxydantes
Le miel doit ces facultés antitoxiques et antioxydantes à ses enzymes, polyphénols, acides organiques et aminés, ainsi qu’aux minéraux comme le cuivre, le fer, le magnésium, le manganèse et le zinc.
À quantité égale, il possède un pouvoir antioxydant équivalent à celui de la majorité des fruits et légumes.
Avec ses capacités hépatoprotectrices, hypoglycémiques et antioxydantes, le miel est susceptible d’améliorer le stress oxydatif dans le système digestif, le pancréas, les reins, les organes reproducteurs et le plasma (sérum).
La nature et la quantité de flavonoïdes qu’il contient variant suivant son origine botanique, il est important de consommer des miels différents pour profiter de leurs bienfaits respectifs.
Parmi les miels à caractère antioxydant élevé on peut citer ceux de sarrasin (l’un des miels au potentiel antioxydant le plus élevé), châtaignier, manuka, thym, sapin, pissenlit, bruyère blanche, bruyère érica, bruyère callune.
Propriétés antitussives, expectorantes et adoucissantes
Dans la lutte contre les affections respiratoires et ORL, l’efficacité du miel n’est plus à démontrer. Les miels de sapin, de pin et de lierre sont indiqués pour soulager une angine ou une bronchite. Ceux de tilleul, de sarrasin et de ronce calment la toux, les miels de thym, de sapin et de lavande sont d’excellents antiseptiques pulmonaires. Le miel-propolis agit de façon remarquable contre toutes les affections de la sphère ORL et respiratoire, tout en renforçant nos défenses immunitaires.
Chez les enfants souffrants de toux virale, le miel administré à des petites doses (entre 1/2 et 2 c. à café selon l’âge) permet une diminution significative des symptômes (fréquence et gravité de leur toux), ainsi qu’une meilleure qualité de sommeil.
Dès l’âge d’un an, le miel pourrait donc être le traitement de choix pour soulager la toux nocturne associée à une infection virale.
Contre-indications et précautions d’emploi
Selon les recommandations de l’OMS, de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) et de l’AFA (Association Francophone d’Apithérapie), l’usage du miel est déconseillé dans les cas suivants :
Personnes ayant une allergie avérée au miel. Sa fréquence reste très faible compte tenu de l’importance et de la diffusion mondiale de sa consommation, et ne représente que quelques cas isolés.
Enfants de moins d’un an à cause du risque de botulisme provoqué par les spores de Clostridium botulinum. La flore intestinale des nourrissons n’étant pas encore mature, elle ne peut pas inhiber la germination des spores qui peuvent donc se développer dans l’intestin et provoquer une maladie appelée « botulisme enfantin ». Il convient de souligner que le botulisme dû au miel est une maladie extrêmement rare en Europe.
Diabétiques développant des complications liées au diabète. En revanche, les personnes ayant un diabète de type II non insulinodépendant peuvent, avec modération, consommer certains miels et notamment, ceux d’acacia, châtaignier, tilleul, thym, bruyère callune et bruyère cendrée.
Dans le cas de maladies endocriniennes mal équilibrées, des anomalies métaboliques et lipidiques sévères ou des porteurs de lithiase urinaire oxalique, un avis médical est indispensable avant toute consommation régulière de miel.
Le miel est donc une véritable mine d’or aussi bien sur le plan nutritionnel que sur le plan thérapeutique.
Pour profiter au maximum de ses vertus, il est important de choisir un miel de qualité, en l’achetant directement chez l’apiculteur récoltant ou en circuit court. C’est la garantie d’avoir le produit non transformé, non pasteurisé, ni ultrafiltré.
Quant à sa conservation, elle doit se faire à une température constante, dans un récipient étanche, placé dans un endroit sec et à l’abri de la lumière. Le pot ouvert doit être consommé idéalement dans les 6 mois. Un miel crémeux ou cristallisé gardera ses qualités longtemps s’il est conservé à une température ne dépassant pas 20°C, un miel liquide peut être gardé entre 20 et 25°C. Ainsi, ses bienfaits seront préservés et il vous offrira toutes ses saveurs et ses arômes à chaque cuillère !